Le mal des transports (voiture, bateau, avion, espace…) touche de manière plus ou moins importante près d’un tiers de la population à un moment de son existence. On estime à 3 millions le nombre de Français sérieusement handicapé par ce problème et ses conséquences. Un mal similaire, celui provoqué par l’immersion en réalité virtuelle, touche de 30 à 50% des sujets selon les populations étudiées. Elle constitue un verrou majeur à l’utilisation de ces technologies. Dans les deux cas, des solutions médicamenteuses ou non existent, mais ne sont pas pleinement satisfaisantes. Ce travail s’inscrit dans l’étude de solutions de cette 2e catégories, les solutions non médicamenteuses, en collaboration avec une société spécialisée dans ce domaine, basée à Ollioules, commune limitrophe à la ville de Toulon.
Le terme scientifique pour exprimer le mal des transports est cinétose pour de ‘ciné’ (mouvement), -t- (consonne épenthétique) et -ose (affection médicale), probablement d’après l’anglais kinetosis. Il se décline ensuite selon la cause, par exemple naupathie (‘naus’ signifiant bateau en grec) pour le mal de mer ou cybercinétose pour le mal de la réalité virtuelle.
La société boarding ring, partenaire de ce projet, propose actuellement deux systèmes, l’un amovible et transportable sous la forme de lunette, et l’autre fixé à l’habitacle sous forme de bandes lumineuses (Figure 1). Ceux deux systèmes recréent un « horizon » visuel l’un sous la forme d’une information horizontale, l’autre davantage verticale.