Ce colloque se préoccupe du vieillissement de la population qui constitue un défi croissant pour les sociétés occidentales. Sommes-nous collectivement prêts pour que vieillir devienne une chance dans les prochaines années, plutôt qu’un problème ?
C’est la question que ce colloque ambitionne d’éclairer en mobilisant toutes les disciplines qui s’intéressent au processus du vieillissement et à la préservation des capacités d’agir des personnes. L’ambition sera de faire dialoguer les approches fondamentales, appliquées, ou critiques du « bien vieillir » autour du corps, de la santé et de l’activité physique. Celle-ci est de plus en plus considérée comme une ressource pour solliciter et maintenir les capacités avec l’avancée en âge, qu’il s’agisse de prévention dite primaire ou d’accompagnement des personnes fragiles, voire dépendantes. Une mobilisation adaptée des personnes passe par l’attention aux vulnérabilités, mais aussi aux enjeux essentiels d’identité et d’autonomie avec, en toile de fond, les inégalités cumulées tout au long de l’existence.
Le pari du colloque est que les processus qui viennent reconfigurer l’expérience et l’activité physique et cognitive au fil du temps gagneraient à être à envisagés dans leur pluralité : politiques et institutions de gestion des âges, modèles d’accompagnement, dispositifs techniques et innovations, participation psycho-sociale, etc. Réussir à mieux les articuler intellectuellement constituerait un atout face aux défis à venir.